J’ai sans cesse ce besoin d’exprimer mon identité de photographe humaniste.
Il m’est extrêmement important de pouvoir positionner l’humain avant tout devant et derrière la caméra.
De ce fait, j’essaie de saisir des sensations d’impesanteur, des instants vrais, des instants faibles, où il ne se passe pas grand-chose, des instants suspendus, sans grands intérêts en certaine manière ou peut-être où
se retrouve toute cette poésie. Car dans l’inutile, dans le vide, dans ce rien, il va parfois se dégager quelque chose, comme s’il y avait un tout, l’essence même de l’existence.
se retrouve toute cette poésie. Car dans l’inutile, dans le vide, dans ce rien, il va parfois se dégager quelque chose, comme s’il y avait un tout, l’essence même de l’existence.
Je procède de sorte à rendre ces moments palpables, tangibles dès lors où j’appuie sur le déclencheur pour en faire des souvenirs, une mémoire.